C’est l’histoire d’un jardin oublié des hommes
Agnès Campanerut
Qui s’était doucement assoupi
Et d’une âme bienveillante qui le ramena à la vie.
Il fallut travailler jour et nuit
Sous le regard tendrement protecteur
De quelques anges qui y avaient établi leur demeure.
S’il fut parfois le spectateur de dissensions religieuses et politiques, le jardin fut surtout, un lieu de recueillement pour les moines et les sœurs qui s’y succédèrent.
Témoins silencieux des événements qui façonnèrent le destin de la ville de Tournon, les buis centenaires abrités derrière les remparts Renaissance, tracent un lien émouvant entre passé et présent.
D’anciens oratoires sont également là pour témoigner de l’histoire de ce jardin, destiné pendant des siècles au recueillement et à la prière.
Une histoire de plusieurs siècles
Le jardin est l’ancien parc du monastère des Frères Cordeliers qui s’y installèrent en 1654.
Ce furent le seigneur de Tournon et sa femme, Jeanne de Polignac, qui fondèrent en 1473 un couvent des Cordeliers de l’Observance, situé au nord de la ville. En avril 1654 les moines s’installèrent dans le jardin.
Après la Révolution, en 1815, les religieuses de « La compagnie de Marie Notre Dame » s’installent à la place des Cordeliers. Elles y demeurent jusqu’en 1954, date à laquelle les trois dernières sœurs quittent le couvent pour se retirer du côté de Lyon.
La renaissance
En 2008, Les sœurs qui jusque là s’étaient toujours refusées à le vendre, cèdent le jardin à Éric Lelong.
Dès lors, celui-ci n’a eu de cesse de l’aménager pour en faire ce coin de paradis que vous pouvez visiter aujourd’hui.